Le mouvement minimaliste Less is more est né au début du XX siècle. On le retrouve en peinture, musique, architecture, design… et plus tard en HI-FI.
Cette tendance recherche la simplification au maximum pour garantir une meilleure neutralité. On l’a retrouve principalement dans les préamplificateurs. Cela va de l’absence de préamplificateur avec un réglage de volume sur la source à des structures passives (sans alimentations) à réseaux de résistances ou d’auto transformateur.
J’ai pas plus tard que la semaine dernière écouté deux beaux systèmes et comparé ceux-ci avec plusieurs étages préamplificateur différents.
Système 1 : préamplificateur à tube versus à auto transformateur. Dans les deux cas, on accédait assez facilement à l’interprétation. La différence ce situait sur le coté vivant et la présence. Le pré à tubes était plus vivant et celui à auto transformateur donnait plus de présence. Mon choix fut rapide, la musique doit pour moi être vivante et romantique mettant au premiers plans les émotions.
Système 2 : préamplificateur Dartzeel versus rien (bypass). Sans le préamplificateur, la musique était un peu exacerbée sans nuances. On avait du mal à entendre la richesse de l’écriture musicale. Tout était un peu « too much ». Avec le préamplificateur, tout était à sa place avec richesse. On avait clairement l’impression que le nombre de musiciens avait augmenté. Encore une fois, j’ai préféré ce système avec un préamplificateur non passif.
Less is not automatically more en hi-fi.