Le registre grave fascine les audiophiles. L’attrait de ce registre viendrait du fait que nous l’entendons avec nos oreilles et en même temps le ressentons avec notre corps.

Certains instruments sont systématiquement utilisés pour tester les systèmes hi-fi. Nous pouvons citer la batterie avec sa caisse claire, ses toms et sa grosse caisse. La contrebasse jouée en cordes frottées ou pincées est aussi très attendue. Enfin nous pouvons rajouter la guitare basse.

Le paradoxe est qu’au concert en acoustique, ces instruments n’ont pas cette énergie que l’on recherche sur nos systèmes. Y aurait-il une autre raison que les bienfaits de la « gravothérapie » pousse à cette recherche ?

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La musique classique reste encore assez boudée dans notre société et la hi-fi n’y échappe pas. On lui colle des étiquettes comme « musique bourgeoise » ou « musique savante » ou « grande musique ». Il est vrai qu’elle a longtemps été considérée comme une musique de classe.

Aujourd’hui, grâce à sa vulgarisation par les radios, les maisons de la culture ou les conservatoires, il est plus facile d’y avoir accès.

Je conteste le fait qu’on la qualifie de musique intellectuelle ou culturelle. Comme si, son absence dans la discothèque ou la culture musicale de nos parents nous interdisait irrémédiablement de l’apprécier. J’ai découvert la musique classique en accompagnant mon grand-père qui jouait du bugle (famille des cuivres) dans l’harmonie de son quartier. Prokofiev, Tchaïkovski, Beethoven et bien d’autres m’étaient complètement inconnus. Pourtant, j’ai rapidement pris beaucoup de plaisir à les écouter.

Par conséquent, nous pouvons tous accéder par nos sens à la musique classique.

Après ce préambule, passons aux systèmes hi-fi.

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